Parce que c'est mon anniversaire...
Oui, aujourd'hui, c'est mon anniversaire!
Donc, je vous offre un cadeau!
Hein, quoi, c'est pas comme ça qu'on fait? Ah, flute. Tant pis!
( Le texte suivant est un test d'écriture. Il ne sera pas dans Sicarius, ni dans le Feu aux poudres. Arrêtez de chercher...)
"Est-ce que je l’avais prévu ? Non.
Est-ce que je le voulais ? Oh, oui…
Je l’ai voulu depuis si longtemps que c’est un miracle que je n’ai pas explosé à cause de ma frustration. Je l’ai voulu, lui, depuis qu’il m’a adressé ce sourire la toute première fois où je l’ai rencontré. Ce sourire aimable et légèrement moqueur qui signifiait : « Si tu me veux, je serais ravi que tu me donnes la chasse. Quant à moi, je ne vais pas me gêner. » Le fait qu’il soit mage et que je voue une haine sans bornes à la magie ne m’a même pas refroidi.
Et voilà… Je suis face à lui après le baiser le plus torride qu’il m’ait été donné de recevoir, un baiser qui vous prend par les tripes et qui allume un feu que je ne pensais pas posséder un jour. Il est là, me regardant droit dans les yeux avec une lueur de désir nu dans ses yeux d’ambre qui m’effraie autant qu’elle m’excite. Je n’ai pas l’habitude d’être ce genre de cible et je rougis, chose que je n’ai pas faite depuis des années… Je rougis parce que je ne comprend pas ce qu’il me trouve, à moi, le monstre blanc bardé de métal et imbuvable avec tout le monde, l’ancien esclave de l’Arène qui porte encore les marques de sa servitude et les cicatrices de ses combats, y compris sur le visage, l’elfe qui ne ressemble pas aux autres créatures éthérées et gracieuses mais à un chien enragé, prêt à mordre le premier venu. Je rougis parce que je ne mérite pas que cet humain daigne même me regarder comme un égal.
Et pourtant, même en ayant tout ça à l’esprit, même en sachant tout ça et en me le répétant en boucle, j’en veux plus. Je veux ses lèvres sur les miennes, je veux sa langue qui m’explore et qui bataille avec la mienne, je veux ses mains sur mes joues brûlantes et je veux… Je veux tout. Et je ne sais pas comment faire pour l’obtenir.
Heureusement que lui, il sait. Il m’attire de nouveau à lui et m’entraine dans un second baiser qui m’enflamme tout entier. Je gémis quand je sens sa langue jouer avec la mienne et je sens sa main se poser sur le bas de mon dos pour me coller à lui. Malheureusement, les plaques de mon armure ne me permettent pas de le sentir contre moi, alors qu’il porte juste un pantalon de toile et une tunique d’intérieur. Par l’Unique, les pièces métalliques doivent lui rentrer la chair… Et pour la première fois depuis ma fuite, je hais cette carapace alors qu’elle a été mon seul refuge pendant des années. Pourtant, il ne dit rien, même quand, sans le faire exprès, j’enfonce les griffes de mes gantelets dans ses bras. Non, il continue à m’embrasser comme s’il me dévorait, me pressant contre lui et, de son autre main, profitant des quelques centimètres de la peau nue de mon cou.
J’en veux encore plus alors je le repousse pour me retourner et lui présenter les attaches de l’armure dans mon dos, le complexe harnachement qui me permet d’enfiler cette carapace de métal noir sans l’aide de personne. Est-ce qu’il va comprendre ? Je l’espère… Pourtant, me trouver dos à lui, prêt à être déshabillé et exposé me terrifie et ce frisson glacé m’excite encore d’avantage. Il se passe plusieurs secondes inconfortables pendant lesquelles j’hésite à parler pour lui indiquer comment faire et je finis par sentir l’attache de mon gorgerin se défaire et entrainer avec lui dans sa chute ma spalière droite. Je ferme les yeux en remerciant l’Unique de l’intelligence de mon amant et je sens sa bouche se poser sur ma nuque, me faisant gémir encore une fois alors que je me débarrasse de mes gantelets qui vont rejoindre le gorgerin et la spalière. Après en avoir défait les attaches, il glisse ses doigts entre la cuirasse et ma tunique pour me caresser du ventre jusqu’à la poitrine. Je me laisse aller contre lui avec un soupir alors qu’il me butine le cou et que j’essaye d’enlever ma ceinture pour permettre l’accès à mes cuissardes. Il semble avoir compris ce que j’essaye de faire puisqu’en quelques instants ma carapace de métal gît en tas informe au sol.
Je baisse les yeux sur ma tunique en laine épaisse qui commence à accuser le poids des ans et des combats, sur mes gans de cuir informe et sur mon pantalon de cuir noir éraflé et reprisé à de multiples endroits. Ce n’est pas bien brillant comme vision mais je sais que le pire est en dessous. J’ai soudain très honte de moi et je m’écarte de lui. Je ne peux pas lui laisser voir les cicatrices et les marques d’esclaves… Il me croit sans doute beau à cause de mon visage d’elfe mais la réalité sous la carapace est loin d’être aussi agréable que mes grands yeux verts et mes traits fins.
J’hésite… Je ne peux pas lui montrer tout ça, c’est vraiment trop dégoutant… Mais alors que je m’avance vers les morceaux de mon armure et les remettre avant de m’excuser pour mon comportement indécent, il me saisit par la taille et me prend dans ses bras, ce qui me tétanise de stupeur. Je sais que sans la carapace, je pèse bien moins lourd mais lui est un faible mage ! Comment peut-il me soulever de terre ? Le temps que je m’interroge sur sa force, nous sommes déjà parvenus à son lit où il me jette dans une débauche de coussins et de draps de satin. Je m’y sens si peu à ma place… Mais déjà il rampe sur moi et me cloue au lit par un autre baiser qui me chavire les sens, ses mains dans mes cheveux et tout son corps coulant contre moi en une longue caresse qui ne laisse aucune équivoque à ses intentions. J’ai déjà perdu la raison au moment où sa langue m’explore mais le fait de sentir sa verge dressée contre ma hanche donne une autre dimension à ma folie.
Je suis perdu et je le sais. D’ici quelques secondes, il va mettre les mains sur les marques de ma condition d’esclave et il va reculer avec gêne. Je le sais et pourtant je pense que tant que je peux m’abreuver à sa bouche encore un peu, ça vaut le coup. Peut-être que j’aurais le temps de profiter un peu de nos corps l’un contre l’autre avant qu’il ne me repousse, qui sait ? Il se redresse un peu et fait passer sa tunique par-dessus sa tête pour la jeter plus loin. Je peux m’empêcher de laisser échapper un soupir d’appréciation : Il est plus musclé que je m’y attendais, même s’il l’est bien moins que son frère. J’ai toujours adoré les musculatures des humains et la sienne est en passe de devenir ma préférée. Je retire mes gants pour en éprouver la texture sous mes doigts et , par l’Unique, j’adore… C’est doux, c’est chaud… CA respire plus fort alors que je l’explore et je me demande ce que ça me ferait si j’y passais la langue.
Je croise son regard et je rougis : il me sourit de cette façon étrange qui me fait me demander s’il ne lit pas mes pensées puis il prend mes mains dans les siennes pour les passer sur ces clavicules et son cou, toujours en me fixant droit dans les yeux. Il lève une de mes mains à sa bouche et en embrasse la paume. J’ais honte de le laisser approcher du tatouage de « la main de squelette » que l’on m’avait imposé du poignet jusqu’aux dernières phalanges mais je laisse faire parce que je suis hypnotisé par le désir dans ses prunelles : tout ça pour moi ?
Il se met à mordiller mon index et à le lécher, sans doute pour m’offrir une distraction puisqu’il lâche mon autre main pour défaire les lacets de ma tunique. Ca marche. Ca marche tellement bien que je ne m’aperçois de la manœuvre et de l’ouverture de ma tunique que quand ses doigts ont commencé à taquiner l’un de mes tétons. Ce n’est pas le fait d’être exposé qui me gêne à ce moment mais le gémissement que j’ai poussé en sentant ce fichu téton se raidir sous sa caresse.
Il joue avec moi… dés qu’il pose les mains sur moi, qu’il me regarde ou qu’il me murmure à l’oreille, je deviens irrémédiablement sa chose soumise et pantelante. Ma honte de montrer mes cicatrices ? Envolée alors qu’il posait la langue sur ma poitrine. Ma peur de ne pas être à sa hauteur ? Elle a rejoint ma honte sur le tapis alors qu’il mordillait mon téton délaissé. Et ma pudeur a suivi puisque mes mains s’étaient perdues dans ses cheveux et que je frottais mes jambes contre les siennes, frustré de ne pas sentir d’avantage sa chaleur…
Il s’est redressé avec un sourire alors que je soupirais de frustration.
-Ne t’en fais pas, mon cœur, je suis loin d’avoir fini… Me chuchote-t-il de cette voix rauque qui envoie un frisson directement à mon entrejambe. Tu es magnifique, mon amour…
- Menteur… Ais-je sifflé.
Je n’ai pas pu m’en empêcher. Je ne suis pas beau, je suis un monstre couvert de marques. Et maintenant, il le sait ! Ma honte revient me taquiner et me faire frissonner de froid. Je songe à refermer ma tunique mais il me prend de court :
- Laisses-moi te montrer à quel point je te trouve beau.
Il bloque mes mains au dessus de ma tête et se penche pour me lécher le cou. Mes doutes s’envolent dans un gémissement de plaisir.
Un jour, je saurais comment il fait pour faire chanter toutes mes terminaisons nerveuses… Mais aujourd’hui, je n’ai plus assez de neurones pour réfléchir. Quand il a commencé à me mordiller l’oreille, je ne savais même plus comment je m’appelais. Il a tracé un chemin de baisers de mon oreille à mon nombril et maintenant il me regarde, son souffle chatouillant ma peau. Je pensais avoir vu l’étendue de son désir pour moi avant mais je trompais. Ses yeux d’ambre luisent d’une faim étrange. J’aurais pu avoir peur mais ce regard me liquéfie sur place. Je n’attends qu’une seule chose : Qu’il me dévore et qu’il ne reste plus rien de moi…
Aussi ne s’en prive t’il pas. Plongé dans son regard, je n’avais pas remarqué qu’il m’avait lâché et qu’il s’était attaqué à mon pantalon. Mon sexe, déjà douloureux d’avoir sa raideur compressée dans le cuir, pointe désormais vers sa gorge jusqu’à ce qu’il abaisse le menton et me goute de la pointe de la langue.
Je me retiens de jouir en me mordant le poing.
Ça ne l’arrête absolument pas : il explore mon gland de la langue puis toute la longueur, toujours en me dévorant du regard. Ce sont ses yeux qui me clouent à ce lit, ça et sa bouche qui me cajole maintenant de haut en bas. Je me mords jusqu’au sang et il ferme lentement les yeux, le visage exprimant le plaisir de savourer une friandise. Il n’a manifestement aucune envie de me laisser reprendre mon souffle puisqu’il creuse les joues en remontant sur mon sexe et le laisse s’échapper avec un bruit de succion. J’ai l’impression qu’il vient d’aspirer mon cerveau puisque je ne sais même plus où je trouve… Sans doute au paradis.
Il passe sa main sous mes bourses et les malaxe doucement alors qu’il continue à lécher ma verge et à m’engloutir avec gourmandise. Je ne gémis plus, je crie à chaque fois que je me sens au fond de sa gorge. J’essaye de le prévenir que je ne vais pas tenir bien longtemps en posant une main tremblante sur sa joue et il ouvre les yeux. Mon propre visage doit lui plaire puisqu’il sourit autour de mon sexe et se met à fredonner. Les vibrations ajoutées à ses caresses m’achèvent et je me cambre en sentant le plaisir embraser mes reins et mon foutre se répandre dans la chaleur moite de sa bouche.
Je crois que je suis parti vraiment très loin ; je suis sur d’avoir crié mais je ne me souviens pas des mots que j’ai employé. Je ne sais pas non plus combien de temps j’ai plané en dehors de mon corps mais j’ai maintenant l’impression d’être une poupée de chiffons : Je suis bien et plus rien ne m’atteint. Je supposes que c’est ce qu’il voulait, que je sois tellement détendu que mes craintes n’aient plus d’emprise sur moi pour qu’il puisse me débarrasser de mon pantalon d’abords et de ma tunique ensuite. J’utilise mes dernières forces pour m’agripper à lui : je ne veux pas sentir le froid de l’air, pas encore, et je veux rester au chaud contre lui. Il me caresse le dos pendant qu’il m’embrasse le cou à touches légères. Je m’assois entre ses jambes pour le tenir le plus prêt possible de moi et profiter encore de sa chaleur. C’est purement égoïste et je m’en suis contenté jusqu’à ce que je sente le sexe de mon amant contre mon ventre. Il désormais aussi nu que moi et lui n’a pas eu le soulagement qu’il mérite. J’ai un peu honte alors, timidement, je lui rends ses caresses, embrassant son épaule à de multiples reprises et en lui caressant les flancs. Je suis beaucoup moins à l’aise que je ne voudrais le faire croire et il le sent. Il me tourne la tête, d’un doigt sous mon menton, et m’embarque dans un de ses baisers qui m’empêchent de réfléchir posément. J’avais un peu froid jusque là mais trouver mon propre goût sur ses lèvres me rend à nouveau bouillant et sans que je comprenne vraiment comment c’est possible, mon sexe se dresse à nouveau et effleure le sien. Je m’enhardis à les prendre tous les deux dans ma main et à la faire coulisser doucement. La sensation est juste parfaite, surtout quand mon gland devenu si sensible se frotte au sien. Le gémissement de mon amant me fait sourire et je sers d’avantage pour nous caresser plus rapidement. Cependant, il rompt notre baiser et écarte ma main de la sienne.
Je le regarde, perdu et peu déçu de ma performance, et je suis frappé par sa beauté, les cheveux défaits, le front en sueur et les yeux brillants. Il rapproche mes propres doigts de mes lèvres et me murmure d’une voix rauque :
- Je ne veux pas me répandre sur toi mais en toi, mon cœur…
Un glaçon sur ma nuque aurait eu le même effet et je n’arrive pas à décider si j’ai peur ou si je n’attends que ça. Les deux sans doute. Je jongle avec l’idée de me faire prendre et je ne peux m’empêcher de sentir mon sexe tressauter à cette idée. Néanmoins, mon amant sent mon trouble initial.
- Mais, si tu ne veux pas, je peux…
- Je le veux.
Je m’étonne moi-même mais je m’aperçois que l’idée ne me révulse pas vraiment, au contraire. Je sens une bouffée de chaleur alors qu’il sourit et qu’il m’amène à sucer mes propres doigts. Je reproduis les mouvements qu’il a eus avec mon sexe et je me rends compte que j’aurais apprécié de le prendre en bouche, de tester la texture de son sexe et de le gouter. Peut-être me permettra-t-il de le faire ?
Pour le moment, il se contente de faire la même chose que moi avant de retirer mes doigts enduits de salive de ma bouche et de les placer entre mes fesses. Je recommence à avoir peur mais il détourne mon attention en me léchant les lèvres. C’est au détour d’une bataille de langues que je finir par sentir mon propre doigt, mené par sa main experte, dépasser l’anneau de muscles et me pénétrer. La sensation n’est pas vraiment plaisante et je me tortille un peu sous l’intrusion. Mon amant ne me laisse pas m’habituer et rajoute son propre majeur à coté du mien. J’ai un peu mal, rien d’insurmontable, mais je m’apprête à lui demander de s’arrêter quand il trouve un endroit en moi qui me fait voir des étoiles et me fait crier autant de surprise que de plaisir. Tout mon inconfort vient de partir aux oubliettes et je me retrouve à gémir et à demander plus alors qu’il m’étire et me caresse de l’intérieur. Il m’embrasse fiévreusement le visage et, en baissant les yeux, je vois que nos deux sexes sont déjà humides et qu’ils se frottent l’un contre l’autre. C’est absolument délicieux et, emporté par mon désir, je lui mordille la lèvre.
Il rajoute encore un doigt et la brûlure me semble juste. Je me frotte à lui au même rythme que ses poussées. C’est tellement bon que je m’empale d’avantage sur nos doigts joints tout en gémissant de pur plaisir. Je vais jouir à nouveau, je le sais, et ça me rend fou.
Mon amant retire nos doigts et je grogne de dépit. Il me caresse le visage en riant de ma déception et je sens monter en moi une envie folle de le mordre par pure vengeance. Peut-être que je vais le faire, d’ailleurs…
- Ne t’inquiètes pas, mon cœur, ce n’est que le début.
Il pose ses mains sur mes hanches et me soulève. J’en viens vraiment à me demander s’il est vraiment plus fort que je ne pensais ou si je ne pèse vraiment si peu … Il s’aligne avec moi et m’assoit sur sa verge en une longue et lente poussée. La sensation est plus bien plus invasive que nos doigts joints et je gémis sourdement jusqu’à ce qu’il m’empale jusqu’à la garde. Je peine à respirer et il me caresse doucement le dos le temps que je m’habitue à sa grosseur. Il me murmure à l’oreille des mots que je ne comprends pas mais le son de sa voix est mon seul ancrage. Je m’habitue lentement à l’intrusion et la brûlure n’est plus qu’une gêne légère. Mon amant ondule lentement du bassin et je sens à nouveau mes reins s’enflammer. Sans le vouloir vraiment, je le mords à l’épaule. L’effet en est dévastateur puisqu’il me colle à lui et s’enfonce durement en moi. J’ai le souffle coupé mais j’ai adoré ça. Il me marmonne des excuses que je n’écoute pas et j’essaye de retrouver suffisamment d’air dans les poumons pour le presser de recommencer. Je ne peux pas ; ma voix est bloquée dans ma gorge… Alors je bouge et j’essaye de retrouver cette sensation qui me tue et qui me fait tant de bien…
Il comprend enfin ce dont j’ai besoin et saisit l’arrière de mon genou pour soulever ma jambe. A ce moment-là, et malgré le fait que je sois dans une position assez inconfortable, il commence à s’enfoncer et à se retirer avec un rythme soutenu. Je ne sais pas s’il le fait exprès mais à chaque fois, il frappe l’endroit qui ne rend fou. J'halète, incapable de proférer le moindre son cohérent. Mes doigts lui griffent le dos et il gémit dans mon cou, rendant ses poussées encore plus violentes. J’aime ça… Je me sens partir tellement loin que ma peau se couvre de frissons sous le souffle de mon amant sur ma nuque. Il doit être dans le même état que moi ; je n’en ai aucun doute à entendre ses gémissements et son souffle rauque à chaque fois que nos chairs claquent l’une contre l’autre.
Il me plaque contre les oreillers, ma jambe toujours coincée au dessus de son épaule, et me pilonne avec ferveur. Chacun de ses coups m’arrachant un cri et je me tords sur les draps, m’agrippant à ce que je peux, déchirant ce qui ne tient pas sous ma poigne. Je le regarde, transfiguré par le plaisir… Par l’Unique, ce qu’il est beau… Il mêle ses cris aux miens et sa main libre me caresse la cuisse comme s’il me pressait de me laisser aller… Je n’en ai pas besoin. Coincé sous lui, écartelé selon son bon plaisir et subissant ses assauts de plus en plus erratiques, je n’ai jamais été aussi bien de ma vie. Le plaisir me submerge et je me sens mes bourses se contracter. Il m’en faudrait tellement peu pour que je bascule que je grogne de frustration. Mon amant se cambre en arrière et pousse un cri étranglé alors qu’une chaleur humide se répand dans mes entrailles. Ca suffit pour me faire décoller. Tout devient blanc et beau et je vole tellement haut que je ne suis pas sur d’être encore dans mon corps…
Je crois que j’ai perdu connaissance. Quand j’ai repris mes esprits, j’avais le souffle court et mon amant m’enlaçait tendrement et me cajolait tout en chuchotant à mon oreille à quel point il me trouvait magnifique et combien il m’aimait… L’Unique me pardonne, je l’ai cru.
Je frotte ma joue contre son épaule, me collant à lui comme un chat qui cherche des caresses. Je dois être ridicule mais je m’en moque. Cet état de semi-torpeur est juste parfait pour moi : Je suis trop épuisé pour pouvoir penser et j’ai trop chaud pour avoir envie de partir. Je suis bien et je l’aime…
Mon seul regret est que je n’arrive pas à lui dire."